MystHill. Une simple ville, comme tant d’autres, pas la capitale d’un quelconque produit, pas même un intérêt touristique. Une journée d’automne banale pour ses habitants. Un temps pluvieux, un peu de vent. Rien ne semblait clocher. Mais dans l’après-midi, au milieu du bruissement des feuilles qui tombaient des arbres prêts pour l’hiver, une rafale de vent souffla les arbres, et un rire retentit dans la ville. Un rire enfantin, comme une fillette qui s’amuse avec ses peluches. Si, pour les étrangers, cela n’était rien d’autre qu’une démonstration de joie, pour les habitants de la ville, le présage était mauvais. La Petite Fille avait frappé. Pour les étrangers, elle n’était qu’une légende urbaine, et même certains habitants n’y croyaient pas. Mais ceux qui avaient été touchés par ce rire si particulier ne pourraient plus jamais l’entendre sans rameuter enfants et animaux de compagnie dans la maison et la fermer à clé pendant des heures, voire des jours. Incontrôlable, cette mystérieuse enfant, qu’on n’a jamais identifiée, lance une carte à quelqu’un à chaque fois qu’elle apparaît. Sa victime est forcée de faire tout ce que cette carte indique. Elle bouleverse votre quotidien, peut vous forcer à faire des choses que vous n’auriez jamais imaginées. Pourtant, au milieu de cette hantise quotidienne de l’apparition de l’enfant, les MystHillois continuent depuis des générations de s’efforcer d’avoir une vie tout à fait normale, faîte de joie, de tristesse, d’argent, d’amour, et bien plus encore. Qui osera s’installer à MystHill sans craindre la fillette ? Quelqu’un osera-t-il la défier un jour ? L’habitude semble trop ancrée dans la tête des habitants et personne n’a encore cherché à la contredire.