"Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" Non mais, sérieusement, les comptes de fées, ça n'existait plus depuis bien longtemps. Mes parents, Alexander et Jody, se rencontrèrent, comme beaucoup de couples, à la fac. Ils n'avaient que vingt-deux ans et, pourtant, c'était comme s'ils avaient vécu toute leur vie tous les deux. Après leurs études, l'un était pharmacien, l'autre était infirmière, ils décidèrent de se marier. Ils étaient jeunes, certes, mais, selon eux, ils étaient assez matures que pour habiter ensemble et avoir leur propre ménage. Ce mariage ne fût pas au goût de tout le monde vu que la mère de mon père et celle de ma mère ne s'entendaient vraiment pas et n'avaient pas envie de devoir passer le reste de leur vie à devoir se parler. En effet, ces deux-là étaient, à l'époque du lycée, les pires ennemies. Je vous jure, ma famille, c'est pire que Dallas & Dynastie réunis.



Comment ça s'est passé selon Annabeth: "Voilà votre jolie petite princesse, Madame Miller." Et voilà, je suis née. Annabeth Emma Miller. Emma, c'était pour ma marraine, d'après ma mère. A peine l'infirmière avait terminé le "Miller" et que ma mère n'aie pu me voir, elle m'avait déjà emmenée. Rapidement lavée et "désinfectée", on m'emmena dans une autre pièce afin de m'opérer. Qu'avais-je ? Je ne le savais pas à l'époque. C'est plus tard que ma mère m'a raconté que j'avais été diagnostiquée en insuffisance cardiaque importante dès la naissance. Cette opération était censée me donner un plus grand nombre de chances de survie. Du moins, d'après les médecins, j'allais pouvoir vivre au moins une vingtaine d'années. "C'est déjà ça, Monsieur ! Il y a des parents qui ne peuvent pas s'offrir le luxe d'opérer leur enfant malade comme le vôtre et cet enfant ne passe même pas ses cinq ans. Estimez-vous heureux" J'aurais préféré ne pas être à la place de médecin quand mon père lui en a retourné une en pleine face.

Comment ça s'est réellement passé, point de vue d'Emma Winston, amie du couple: " Ne t'inquiète pas, chérie, Emma va bien, le bébé aussi" "Oui mais, et s'il arrivait quelque chose au bébé pendant l'accouchement ? C'est notre seule chance d'être parent." Ces deux-là en ont tellement bavé, si vous saviez. Ca fait dix ans qu'ils essayent d'avoir un enfant, sans succès. Et moi, BAM, première relation sexuelle et je tombe en cloque. Quelle idiote ! Et évidemment, le père s'est barré. Je n'ai que dix-huit ans, j'habite encore chez mes parents, je n'ai pas un rond mais je ne voulais pas avorter de ce bébé. Je voulais qu'il ou elle aie une chance dans la vie. Et la vie mit ces deux anges gardiens sur mon chemin: Alexander et Jody Miller. Ils avaient tous les deux une trentaine d'années, ils étaient heureux mais il manquait une page à leur bonheur: un enfant. Dès que je les ai rencontré, j'ai su qu'ils allaient faire de très bons parents. La manière dont ils parlaient de leur désir d'avoir un enfant m'avait beaucoup touchée. Rapidement, je leur donnais une réponse: c'était oui, ils allaient adopter mon bébé mais sous conditions: je voulais faire partie de la vie de cet enfant. Je ne voulais pas qu'il se sente abandonné quand ils auront décidé de lui annoncer qu'il ou elle avait été adopté. " Monsieur et Madame Miller, vous pouvez rentrer." Quand je les vis, je souris légèrement, tenant leur bébé dans mes bras. C'était une petite fille. Je leur tendis la petite, que Jody prit délicatement. "Comment vous allez l'appeler ?" demandais-je, la voix enrouée. Ils se regardèrent comme pour savoir lequel allait lui dire " Et bien, nous avions pensé à Annabeth, mais on l'appellerait Anna, tout simplement." "C'est très joli". Ne pleurs pas, ne pleurs pas. Je ne faisais que répéter ça dans ma tête. C'était dur de laisser mon bébé, même si je savais que j'allais la revoir. "Et nous avions pensé aussi qu'on pourrait mettre ton prénom en tant que deuxième prénom. Et si cela ne te pose aucun problème, on aimerait que tu sois sa marraine" Je crus rêver. Je souris et aquiesca. Je savais que je n'abandonnais pas vraiment ma princesse, et ça, ça valait tout l'or du monde. Soudainement, un jeune médecin entra. "Monsieur, Mesdames, j'ai une nouvelle à vous annoncer... Comme vous le savez, le... géniteur de votre fille est cardiaque et je... Il faut que vous sachiez qu'il y a des risques que l'enfant le soit également. Je dois l'emmener pour des examens..." Les heures qui suivaient furent interminables, jusqu'au moment où on nous annonça qu'Anna avait, malheureusement, cette gêne. Qu'allait être la vie de ma fille ? Des examens à répétitions ? Des médicaments, des hôpitaux ? L'insécurité était une chose dont j'avais toujours eu horreur et là, cela ne faisait que commencer.



"Anna, descends de l'arbre, tu vas te blesser. Et ne cours pas, tu vas être essoufflée"Quelle plaie ! Jamais je ne peux m'amuser comme les autres enfants. Il faut toujours que je fasse attention à tout, c'est pesant à la fin. La semaine dernière, je me suis blessée au genou, c'était comme si c'était la fin du monde pour maman. C'est bon, je suis grande, j'ai huit ans.

"Anna, il faut que tu comprennes que tes parents font du mieux qu'ils peuvent. Tu as une maladie grave, tu sais que s'il t'arrive quelque chose, ils s'en voudront éperduement. " "Je m'en fiche. Je peux jamais rien faire, ils sont toujours là à mon cul et à me dire: "Fais attention Anna. Ne cours pas. Ne fais pas ci, ne fais pas ça" C'est énervant..." "Ils t'aiment, ils veulent te protéger" "Toi aussi tu m'aimes, mais t'es pas chiante comme eux" Ma marraine, Emma, était la seule personne constamment là pour moi. Maman et Papa étaient fortement occupés par leur travail respectif mais, quand ils étaient là, c'était pour me dire quoi faire. Je ne me sentais pas proche d'eux, je n'avais rien en commun avec eux. Ils étaient bruns aux yeux bruns et j'étais blonde au yeux bleus. Ils aimaient les vacances au ski, je détestais ça. Je préférais aller en vacances en Californie avec Emma, son mari et ses fils, c'était beaucoup plus chouette et au moins, là, j'étais bien.



Vint le moment décisif: droit ou médecine ? Mes parents se disputaient pour savoir quelles études j'allais faire. Au final, on a tiré à pile ou face. C'était le droit qui le remportait. Je n'aimais ni l'un ni l'autre. Je voulais bosser dans l'évènementiel. C'était juste que... "Ce n'est pas un métier. Tu n'auras pas un travail fixe, c'est dangereux" "Et si tu veux des enfants un jour, tu comptes les nourrir avec un job pareil. Tu n'y arriveras pas ma grande." "En plus, le secteur est bouché, il n'y a pas de travail" Merci Maman, merci Papa, qu'est-ce que c'est encourageant. Finalement, je fis un an d'études avant de prendre mes clics et mes clacs et trouver un job. Ce fût rapide: deux semaines après j'en eu un, grâce à ma marraine. Il y eut beaucoup de disputes entre elle et mes parents suite à cet incident, et, pas des petites disputes...

Je me réveilla en sursaut, transpirante et les yeux remplis de larmes. C'était encore cette fichue gamine qui venait me rendre visite dans mes rêves. Je n'avais aucune idée pourquoi elle venait, c'était bizarre. Un jour, le rêve paraissait tellement réel que je la vis, juste en face de moi... Et là, ça fout vraiment les jetons. Je pris mes affaires et partit faire un tour. Il n'était pas tard, en fin d'après-midi tout au plus et je rejoignis mon café favoris, sans savoir que ce café allait changer ma vie à jamais.J'y découvris plusieurs personnes avaient eu la visite de cette petite fille diabolique. J'étais tétanisée et, honnêtement, je ne voulais pas retourner chez moi. Soudainement, un jeune homme s'avança vers moi, m'offrant un café. Je n'avais pas pour habitude d'accepter les cadeaux des inconnus mais là, j'étais trop bouleversée pour avoir le recul de dire non. Et, finalement, merci cette Anna bouleversée. Ce jeune homme s'appelait Luka, il n'était pas depuis longtemps en ville. Nous parlâmes longtemps jusqu'au moment où il fit une proposition peu attendue: "Ca vous dit d'aller manger quelque chose ? Une pizza ? Un chinois?" Je fus étonnée, perturbée peut-être. Ca faisait longtemps que l'on ne m'avait plus invitée à "sortir". Je ne le cachais pas, j'en avais envie mais, vous savez... Avec ma maladie, m'attacher n'est pas permis. Je peux mourir du jour au lendemain... Mais je ne voulais pas paraître impolie. " D'accord. Mais j'ai deux conditions: On se tutoie et si tu penses m'inviter pour me mettre dans ton lit, tu te fourres le doigt dans l'oeil" Je remarquai qu'il était un peu étonné de mes propos mais j'étais comme ça. Nous serons simplement de bons amis, et c'était déjà pas mal.



“ Anna qu'est-ce qui t'arrive ? ” Qu'est-ce que j'aurais préféré être autre part qu'ici en ce moment. Je ne voulais pas l'inquiéter, il le faisait déjà assez souvent. Un masque sur la bouche, je n'en avais plus eu depuis longtemps. Mon état de santé se détériorait de jour en jour et j'allais devoir bientôt passer quelques temps à l'hôpital. Il fallait que je trouve un moyen, un moment d'annoncer à Luka sa maladie avant qu'elle ne rentre à l'hôpital. Apparemment, c'était le bon moment. “ Luka... Je... Je suis malade, j'ai une insuffisance cardiaque assez grave. Je peux mourir du jour au lendemain. ”Je vis son visage changer. Il était déjà inquiet mais là, il l'était encore plus et, également, je vis aussi de la peur. Cette peur, Je la voyais chez mes parents également. Nous parlâmes longtemps de ma situation, calmement, je lui expliquais tout: que j'avais cette saloperie depuis ma naissance et que je l'aurais jusqu'à ma mort. Et également que je ne savais pas pour combien de temps j'en avais encore alors que je subissais encore des opérations. C'était le vingt-quatre mars deux mille quatorze.

FÉLICITATION !!! Te voilà enfin validé(e). Maintenant ton destin est entre les mains de La Petite Fille.

Nous espérons que tu t'amuseras bien parmi nous. Afin d'assurer ton intégration, il y a une section parrainage rien que pour toi qui te permettras de faire connaissance avec les autres membres, mais pour y avoir accès il faut que tu intègres un groupe avant. Pour cela rien de plus simple, il te suffit de lancer le dé à la suite de ce message.

Une fois que tu as fini tout ça, tu vas pouvoir te créer des liens en te faisant une fiche et te faire de nouveaux amis pour RP et être actif sur le forum.
Bien entendu, tu peux créer tes propres scénarios pour te faire des liens car plus on est de fous plus on rit.

Comme tout travail mérite salaire, il va te falloir un compte en banque pour avoir ton argent tous les mois. Si tu veux en savoir plus, nous te conseillons de consulter le système de points. Et une fois que tout sera clair pour toi, tu pourras te créer une fiche d'imposition afin de nous aider à te verser la bonne somme. N'oublie pas de recenser ton métier. Tu ne voudrais quand même pas qu'on te pique ton poste !

N'oublie pas de jouer le jeu en participant au lancé de dés. Le jeu de cartes est là pour toi, viens donc en apprendre davantage à ce sujet.

N'oublie pas évidemment, comme demandé dans le règlement de remplir ton profil à fond. Sans oublier la partie "petit plus", qui est cachée !

On a surement fait le tour de la question, donc pour finir bien sûr, si tu as le moindre souci n'hésite pas à contacter le Staff. On est là pour ça.